Fatim-Zahra Ammor, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire s’est réunie, le jeudi 13 avril, avec Eric Faclt, le directeur du bureau de l’UNESCO pour le Maghreb, dans le cadre d’un partenariat conclu par les deux parties en novembre 2022.
Cette réunion a ainsi marqué le lancement du projet «sauvegarde des savoirs et des savoir-faire menacés de disparition et liés à l’artisanat, à travers leur transmission aux jeunes générations», ainsi que la validation du processus de transmission et de sélection des artisans détenteurs des savoirs et savoir-faire menacés de disparition qui recevront le titre de «Trésors des Arts traditionnels marocains».
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«Plusieurs savoirs et savoir-faire liés aux métiers de l’Artisanat marocain courent aujourd’hui le risque de disparaître pour différentes raisons, notamment la non-transmission de ces savoirs, véritables héritages immatériels nationaux, aux jeunes générations par les maîtres artisans», souligne un communiqué de la tutelle.
Dans une première étape, six savoirs et savoir-faire traditionnels ont été sélectionnés lors de ce comité de pilotage. Il s’agit de la Blousa Oujdia, des Selles brodées, de la Lutherie, du Zelige de Tétouan et du Tissage des tentes. Les prochaines étapes porteront sur l’identification de 6 maîtres artisans détenteurs de ces savoir-faire, et la transmission de leur savoir à des jeunes apprentis à travers des programmes de formation spécifiques. Ce programme sera par la suite généralisé pour couvrir 30 savoirs et savoir-faire menacés de disparition.