Le Centre cinématographique marocain (CCM) a décidé de fêter cet événement en organisant diverses activités, notamment des rétrospectives de films marocains qui visent à retracer l'histoire des différentes étapes qu'a connues le cinéma marocain en présentant des œuvres considérées aujourd'hui comme des classiques du cinéma marocain, indique un communiqué du CCM.
Il s'agit des films "Soleil de printemps" de Latif Lahlou (1969), "Traces" de Hamid Bennani (1970), "Chergui ou le silence violent" de Moumen Smihi (1975), "Le facteur" de Hakim Noury (1980), "Mirage" de Ahmed Bouanani (1980), "Amina" de Mohamed Tazi Benabdelwahed (1980), "Le coiffeur du quartier des pauvres" de Mohamed Reggab (1982), "La braise" de Farida Bourquia (1982), "Hadda" de Mohamed Aboulouakar (1984), "Titre provisoire" de Mostapha Derkaoui (1984), "Badis" de Mohamed Abderrahman Tazi (1989), "Un amour à Casablanca" de Abdelkader Lagtaa (1991), "Yacout" de Jamal Belmejdoub (2000) et "Les yeux secs" de Narjiss Nejjar (2003).
La section "Panorama de films marocains" verra la projection de cinq longs métrages produits en 2017 et non retenus dans la compétition officielle à savoir, "Le théâtre nomade" de Hassan Benjelloun, "En quête de la septième porte" de Ali Essafi, "Pile ou face" de Hamid Ziane, "Merci Mimouna" de Amine Hakkou, "Anaaq" de Mohamed Bouzia et Kacem Achahboun, précise le communiqué.
Le FNF rendra également hommage à quatre vétérans du cinéma marocain, à savoir, Mohamed Oumouloud Abbazi, réalisateur, scénariste et producteur, Fatima Ouechay, comédienne, Mohamed Sabiri, ingénieur d'Etat et cadre du CCM depuis 1981 et Jawad Bouabdesslam, technicien au CCM depuis 1977.