Converti à l’islam à l’âge de 20 ans, ce chercheur de 37 ans spécialiste des questions islamistes, est fiché S (personnes potentiellement menaçantes pour la sûreté de l'État) pour ses liens avec certains islamistes, dont les frères Clain qu'il a rencontrés lors d'un séjour en Égypte, a révélé mercredi dernier le magazine "Télé-Obs" dans un dossier consacré à "la face cachée des consultants".
Suite à ces révélations, BFMTV a déploré dans un communiqué que "Romain Caillet n'a pas jugé utile de préciser un certain nombre d'éléments importants de son passé, liés directement aux questions qu'il devait évoquer à l'antenne".
Le magazine "Télé-Obs" croit savoir que Romain Caillet avait flirté avec le djihadisme au milieu des années 2000 et qu’il serait toujours fiché S.
Il affirme également que "celui qui dit s'être repenti depuis, suivait des cours dans un institut égyptien fermé en 2005 pour avoir fourni des réseaux djihadistes et intervenait dans les forums islamistes sous le pseudonyme de Colonel Salafi".
Placé en garde à vue par la sous-direction anti-terroriste en 2008, Romain Caillet serait revenu sur la relation avec les frères Clain dont l’un d’eux avait revendiqué les attentats de Paris, rappelle le magazine, notant que dans un procès-verbal, il avait expliqué aux policiers qu’il n’est plus pour le jihad et qu’il s’oppose au fait d'entraîner des jeunes pour se sacrifier à mourir sans avoir acquis au préalable les bases de l'islam.