FIFM: Hommage aux producteurs Khadija Alami et Zakaria Alaoui

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Deux producteurs marocains ayant fait carrière à l'international et s'investissant dans la production nationale seront distingués lors de la 14è édition du FIFM, du 5 au 13 décembre à Marrakech.

Le 18/11/2014 à 19h15

La 14è édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM), qui se tiendra du 5 au 13 décembre prochain, rendra hommage à deux figures de la production cinématographique marocaine, Zakaria Alaoui et Khadija Alami. "En mettant à l'honneur ces deux producteurs marocains, qui ont brillé par leur participation à la direction de plusieurs grandes productions étrangères au Maroc, le Festival de Marrakech rend hommage à l'ensemble des professionnels marocains œuvrant pour le développement de ce secteur à fort potentiel économique", souligne un communiqué de la direction du FIFM, qui rappelle que le Maroc est devenu depuis l'année 2000 un lieu privilégié de tournage de productions étrangères, générant ainsi des entrées considérables de devises, la création d'un grand nombre d'emplois et la formation des ressources humaines locales aux métiers du cinéma.

Né le 17 avril 1956, Zakaria Alaoui intègre le Centre cinématographique marocain avant de se lancer dans la production étrangère en 1986. Il entame sa carrière avec le film "Ishtar" d'Ellen May et enchaîne avec plus de 80 productions étrangères, d'abord en tant qu'assistant de production, et par la suite en tant que directeur de production et producteur exécutif. Il crée sa société Zak Productions en 1995 et s'investit également dans la production nationale, en coproduisant trois longs métrages, "Mona Saber" (2002) de Abdelhay Laraki, "Tissé de mains et d'étoffes" (2007) de Omar Chraibi, et "Kharboucha" (2008) de Hamid Zoughi. Il produit également trois courts métrages de Hassan Benchlikha en 2004, à savoir "La ceinture en or", "Boite aux lettres" et "B'raa ou kheit".

Née en 1962, Khadija Alami est diplômée en Sciences Economiques de l'Université de Lille I (France). Elle débute son parcours dans le cinéma en 1986, tout comme Zakaria Alaoui, en tant qu'assistante de production dans le film Ishtar d'Ellen May. En 1998, elle crée sa propre société de production, K FILMS, qui lui permet d'assurer la production exécutive de plus d'une quarantaine de productions cinématographiques étrangères. Elle s'investit également dans la production nationale en produisant notamment "Imagine" en 2002, "Au bonheur des dames" (2006), "The end" (2012) et "L'Insoumise" en 2014.

Par Le360
Le 18/11/2014 à 19h15