Dans un communiqué, les organisateurs du FIFM ont souligné que pour cette 2ème édition, ces Ateliers accompagneront 28 projets en développement ou postproduction, sélectionnés parmi 130 candidatures, précisant que parmi les projets sélectionnés figurent 13 réalisateurs marocains et 14 pays représentés dont certains produisent rarement des films, dont la Tanzanie, les Comores, Djibouti ou encore le Mozambique.
Une sélection de 10 projets en développement et 6 films en postproduction bénéficiera des conseils de professionnels internationaux et concourront à des prix représentant une dotation globale de 640.000 Dirhams (60.000 €).
En parallèle, six projets marocains participeront au programme Regards sur l’Atlas et trois cinéastes confirmés dévoileront les premières images de leurs films à des programmateurs de festivals dans le cadre du Atlas Films Showcase.
Les Ateliers mettront également à l’honneur le documentaire en accueillant 4 documentaristes africains participant au Hot Docs - Blue Ice Group, fait savoir le communiqué, ajoutant que le programme des Ateliers de l’Atlas inclut également des tables-rondes lors desquelles des professionnels partageront leurs expériences.
Dans ce sens, cette édition apportera un éclairage plus particulier sur l’écriture du cinéma de genre dont on assiste à la réémergence dans le monde arabe mais aussi sur le continent africain; et interrogera le modèle du travail en réseaux en accueillant 16 directeurs d’espaces de diffusion cinématographique dans les pays arabophones, membres du Network of Arab Alternative Screens.
L’année 2019 a marqué une présence historique des cinémas d’Afrique et du Moyen-Orient dans les grands festivals internationaux et l’industrie cinématographique internationale se tourne désormais vers ce vivier de talents prometteurs.
A travers les Ateliers de l’Atlas, le Festival International du Film de Marrakech accompagne l’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes marocains, arabes et africains et créé un rendez-vous incontournable pour les professionnels de l’industrie cinématographique mondiale.
Pendant 4 jours, les Ateliers de l’Atlas accueilleront, avec le soutien de Netflix, 270 professionnels internationaux pour développer et promouvoir des films marocains, arabes et africains.
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Initiés en 2018, les Ateliers de l’Atlas sont à la fois une plateforme créative et professionnelle au service des cinéastes et un espace d'échanges entre professionnels internationaux et talents régionaux.
Voici la selection des Ateliers de l'Atlas rendue publique par les organisateurs du FIFM.
Dans la catégorie "Projets en développement", il s'agit de Askhkal de Youssef Chebbi (Tunisie), de Coura + Oleye de Iman Dijonne (Sénégal), Heirloom de Larissa Sansour & Søren Lind (Palestine), de Ikimanuka-Seasons of the weary kind de Samuel Ishimwe (Rwanda), Le mensonge originel de Asmae El Moudir (Maroc) – documentaire, Les meutes de Kamal Lazraq (Maroc), Perfumed with mint de Hamdy Muhamed (Egypte), A second film de Tamer el Saïd (Egypte) et Sweet annoyance de Hiwot Admasu Getaneh (Ethiopie) et Zaïria de Machérie Ekwa Bahango (République Démocratique du Congo).
Ont été sélectionnés dans la catégorie "Films en postproduction", Carton rouge de Mohamed Said Ouma (Comores) – documentaire, The gravedigger de Khadar Ahmed (Djibouti), Indivision de Leila Kilani (Maroc), Mica de Ismaël Ferroukhi (Maroc), A tug of war (vuta n’kuvute) by Amil Schivji (Tanzanie) et Zanka contact de Ismaël el Iraki (Maroc).
La catégorie "Atlas films showcase" comprend, quant à elle, En route pour le milliard de Dieudo Hamadi (République Démocratique du Congo) – documentaire, Murs effondres de Hakim Belabbes (Maroc) et Our dark 70s de Ali Essafi (Maroc) - documentaire.
Dans "Regards sur l’Atlas", on retrouve, Atteinte à la pudeur de Mohamed Bouhari (Maroc), La camel driving school de Halima Ouardiri (Maroc), Le chameau manquant de Cheikh N’Diaye (Maroc) – documentaire, Khouribga blues de Andrea Parena et Omar Kamel (Maroc) – documentaire, Le mur de la mort de Amine Sabir (Maroc) – documentaire et La tempête de Sofia Alaoui (Maroc).
La catégorie "Hot docs blue ice documentary group" est composée de The nights still smells of gunpowder d’Inadelso Cossa (Mozambique) – documentaire et the radical de Richard Finn Gregory (Afrique du Sud) – documentaire et Zinder de Aïcha Macky (Niger) – documentaire.