Mettre en valeur les œuvres d’auteurs émergents venus du monde entier, mais également celles de réalisateurs plus confirmés, rendre compte de l’invention et du renouvellement permanent des écritures documentaires au contact des nouveaux formats et des nouveaux supports, tels sont les ancrages du FIDADOC. Pour cette 7ème édition, la parole est donnée au(x) peuple(s) à travers des regards de cinéastes locaux et étrangers sur des territoires en pleine mutation : la Palestine, oscillant entre saut dans la modernité et devoir de mémoire, l’Egypte déboussolée entre avancées et reculades démocratiques, un continent africain turbulent et dynamique. D’autres films documentaires abordent dans cette édition la condition adolescente, à travers des jeunes femmes et des jeunes hommes qui partout dans le monde, expriment leurs doutes et leurs espoirs au moment de passer à l’âge adulte.
La sélection se veut riche et éclectique, la salle Brahim Radi de l’Hôtel de ville d’Agadir accueillera une Compétition internationale composée de dix longs-métrages du monde entier, d’une durée supérieure à 52 minutes, tous inédits au Maroc, avec une attention particulière portée aux auteurs émergents. Parmi eux, quinze nationalités représentées, une première mondiale, deux films qui ont participé à la Ruche documentaire du FIDADOC et de nombreuses premières MENA et/ou continentales. Les films documentaires sélectionnés sont : «Aji-bi, femmes de l'horloge» de Raja Saddiki (Maroc), «Bla cinima de Lamine Ammar-Khodja» (Algérie, France), «Coming of age de Teboho Edkins» (Afrique du Sud, Lesotho, Allemagne), «Al majlis» (Le conseil) de Yahya Alabdallah (Jordanie, Palestine), «Gangbé !» de Arnaud Robert (Suisse), «Je suis le peuple de Anna Roussillon» (France, Egypte), «La nuit s'achève» de Cyril Leuthy (France, Algérie), «Pixadores» de Amir Arsames, «Escandari» (Finlande, Danemark, Suède), «Saken» de Sandra Madi (Jordanie, Palestine), «Trêve» de Myriam El Hajj (Liban, France).
