Sarim Fassi-Fihri a retiré sa plainte contre le réalisateur Hicham Hajji.
"A la demande de nombreux professionnels, dans un souci d’apaisement, afin de contribuer à une meilleure entente au sein de notre secteur, de donner une image plus positive et plus sereine, et de lui permettre un développement fondé sur la solidarité et le respect mutuel entre tous les professionnels, j’ai pris la décision de retirer ma plainte et de me désister des poursuites engagées contre Hicham Hajji", écrit le directeur du centre cinématographique marocain (CCM) dans un communiqué publié sur le site de l'institution qu'il dirige.
Le réalisateur de "The Redeption day", avec Andy Garcia à l'affiche, avait insulté le directeur du CCM.
Ses propos, en s'en souvient, avaient largement circulé sur les réseaux sociaux et enflammé la toile.
"ll y a quelques semaines, le réalisateur et producteur Hicham Hajji, a proféré des propos insultants et diffamatoires à mon égard qui mettent en cause ma probité et ma moralité, allant même jusqu’à insinuer que je serais un responsable corrompu, qui pratique le clientélisme et encourage la médiocrité. Ces propos ont été exprimés sur une vidéo, lors d’une fête de fin de tournage avec son équipe, et largement diffusés sur les réseaux sociaux", rappelle Sarim Fassi-Fihri.
Le directeur du CCM avait alors porté plainte contre le réalisateur pour "diffamation et injures à l'encontre d'un fonctionnaire du secteur public".
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La défense du directeur du CCM avait demande au tribunal de condamner Hicham Hajji sur la base des articles 263, 442, 443 et 444 du Code pénal et des articles 83, 84 et 87 du Code de la presse, et réclamé 100.000 DH en guise de dédommagements contre le préjudice subi, des dommages et intérêts "qu’il se réserve le droit de verser à l’Institut supérieur des métiers de l'audiovisuel et du cinéma" (ISMAC).
"Mon dépôt de plainte le 3 juillet, soit deux mois après les faits, a entraîné de la part de Hicham Hajji une longue publication sur sa page Facebook où il se déclare victime des «abus» du CCM à son égard. M. Hajji, y débite une longue série de complaintes aussi invraisemblables les unes que les autres, tant à mon endroit qu’à celui du CCM, comme le fait que je ne réponde pas à ses appels téléphoniques ou à ses SMS, et en usant et abusant de vacuités telles que «on m’a dit», «j’ai entendu», «il paraît», souligne Sarim Fassi-Fihri.
L'affaire été mise en délibéré, pour un jugement qui aurait dû être rendu le mercredi 18 septembre dernier, mais le directeur du CCM a finalement décidé de retirer sa plainte, et de tourner la page.