De nouvelles révélations sur le tableau italien retrouvé à Casablanca

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Revue de presseKiosque360. L’ambassade d'Italie au Maroc a été sollicitée pour authentifier l’œuvre d'art qui vaudrait plusieurs millions de dirhams. Les enquêtes se poursuivent, aux niveaux national et international, pour faire tomber le réseau qui a orchestré ce vol.

Le 19/02/2017 à 23h10

De nouveaux rebondissements dans l’affaire de l'oeuvre d'art volée en Italie et retrouvée au Maroc. Assabah affirme ainsi, dans son édition du lundi 20 février, que l’ambassade d’Italie au Maroc a été approchée par la BNPJ pour authentifier le tableau. Quand les services consulaires ont eu vent de l’affaire, ils n’ont pas hésité à envoyer l’attaché culturel de l’ambassade italienne pour vérifier s’il s’agit bien du tableau du peintre italien Giovanni Francesco Barbieri, oeuvre dont la valeur est estimée à plusieurs millions de dirhams et qui a été volée à la cathédrale de Modène.

L’ambassade compte entamer des procédures judiciaires contre les personnes impliquées dans l’affaire tout en démarrant les procédures administratives pour récupérer le tableau. Assabah affirme que le procureur du roi a ordonné d’approfondir l’enquête avec les quatre accusés qui ont été transférés au siège de la BNJP, à Casablanca, où l'on tente de comprendre comment ce tableau a traversé la Méditerranée pour se retrouver au Maroc et, surtout, d'identifier les différentes personnes impliquées dans le vol de la toile de la cathédrale de Modène.

De son côté, le quotidien Al Akhbar, qui revient également sur cette affaire dans son édition de lundi, révèle que le quatrième suspect arrêté récemment à Settat pourrait être le principal accusé dans ce dossier puisqu’il s’est avéré être celui qui s'est chargé de cacher la toile reçue, en 2014, d’une de ses connaissances italiennes.

En plus des investigations menées au niveau national, les services de la DGSN ont procédé à la consultation des bases de données d’Interpol relatives aux œuvres d'art déclarées volées ou perdues. Ils ont ainsi découvert l’existence d’une notice de vol d’une peinture à l'huile portant les mêmes caractéristiques et dimensions et répertoriée parmi les œuvres d’art à valeur historique.

Assabah révèle, pour sa part, que le vol a eu lieu en 2014, quand les instigateurs de l’opération s'étaient introduits dans la cathédrale où ils se sont cachés en attendant la nuit pour s'emparer du tableau. Les responsables de la cathédrale ne se sont rendu compte de la disparition de l’œuvre que 4 jours après. Les enquêtes ouvertes à l’époque ont été infructueuses.

Par Fayza Senhaji
Le 19/02/2017 à 23h10