Empruntant ses figures à la street-dance et au hip-hop, le barbs, un mix en street-dance et hip-hop, se danse sur une musique electro orientale, mais en un ralenti adapté au rythme arabe. Le bendir est le seul instrument qui rattache l’air de cette danse au folklore traditionnel du Golfe.
Le phénomène remporte un franc succès relayé à travers Youtube avec des clips réalisés par des groupes de jeunes dans les pays du Golfe d’abord puis au Moyen-Orient, jusqu’au Maghreb.
Les chaînes satellitaires arabes dédiées aux clips surfent sur la vague et diffusent quasiment toutes les heures la bande originale ou ses déclinaisons.Le phénomène a pris de l’ampleur et enthousiame même des médias locaux qui ne cachent pas une certaine fierté devant ce «jeune Saoudien qui parvient à créer une danse arabe et atteindre une renommée mondiale».
Ce qui n’est pas du goût des milieux conservateurs du royaume qui ont manifesté leur colère contre ce «spectacle désolant qui singe l’occident». Ils ont appelé au boycott de la vidéo, voire à son interdiction et à l’arrestation de ses auteurs.
Une arrestation pour cause de barbs a même eu lieu aux Emirats arabes unis après que deux jeunes militaires ont posté une vidéo où ils exécutaient la danse en tenue de l’armée.










