La nouvelle lubie des Marocaines, enfin non ne généralisons pas, de certaines Marocaines, s’appelle Routini al yawmi, comprenez par là: «ma routine quotidienne».
Le concept est simple et efficace: se filmer dans sa routine journalière. De quoi attirer tous les berguagas disposant d’une connexion, autrement dit, 100% des Marocains et le reste du monde avec.
Si nos YouTubeuses n’ont pas inventé le fil à couper le beurre, elles ont toutefois innové, à leur manière, et très loin, bien loin de toute finesse.
A l’étranger, ce type de vidéos se décline selon différentes thématiques, de la beauté, à la mode en passant par le lifestyle… Au lieu de tenir un blog pour se raconter par écrit, on opte pour le vlog en préférant la vidéo, bien plus attrayante pour les voyeurs. Merci qui? Merci les Etats-Unis et Big Brother himself.
Mais au Maroc, c’est bien connu, on ne fait rien comme tout le monde.
Chez nous, les vlogueuses qui nous font entrer dans leur routine quotidienne partagent toutes quelques points communs, qui les différencient de toutes les autres femmes au monde.
Tout commence au réveil et déjà, à ce moment précis, elles ne font rien comme tout le monde… Au saut du lit, elles sont ultra sexy, cela va de soi.
Pas la peine comme leurs consœurs occidentales de passer par la phase toilette matinale et make-up, elles se réveillent déjà propres et maquillées. Et oui, pour ceux qui ne le sauraient pas, la Marocaine possède un pack maquillage intégré à sa beauté naturelle.
Vient ensuite le moment de nous montrer ce qu’elle va faire de sa journée. Au programme, du ménage, du ménage et encore du ménage. Bien sûr avec une french manucure qui ne bouge pas d’un iota. De quoi faire s’étouffer dans leur duvet de militante pro-poils sous les aisselles toutes les féministes qui militent pour l’émancipation de la femme marocaine. Vous voulez de l’émancipation? Vous allez en avoir…
S’agissant de son bleu de travail, il se résume à un t-shirt taille 6 ans pour une poitrine qui flirte dangereusement avec le 115 E, et un legging ultra moulant qui laisse peu de place à l’imagination et peine à contenir un postérieur qui ferait pâlir d’envie Kim Kardashian et revisite à lui seul le concept de «break the Internet.»
Et vas-y que je te lave la vaisselle en ne montrant pas le résultat de mon exploit, mais mes fesses qui s’agitent face caméra. C’est fou comme un postérieur peut remuer devant un évier bien garni…
Vient ensuite le moment de ranger le salon. On ne parle pas ici de ce joli canapé en angle tout de cuir vêtu acheté au prix d’une voiture de luxe dans cette belle boutique de déco avenue du Phare. Non, non. On parle de ce bon vieux salon marocain avec ses bons vieux sdaders bien lourds à porter qui nécessitent pour les bouger une force herculéenne.
Et vas-y que je te lève le matelas à coups de squats dans mon legging léopard prêt à craquer. Et que je te pousse une chansonnette d’Oum Keltoum en même temps que je balaie. Et que je ris aux éclats en aspergeant le sol de détergeant. «Hahahaha, j’adore nettoyer mon zellige acheté à Derb Omar avec de la Javel, c’est tellement amusant», nous susurre celle-ci, en jetant d’un geste félin sa chevelure mi-blonde mi-soumise derrière son épaule.
On ne peut aborder ce sujet sans rendre hommage à la dénommée Hanane El Oujdia, tout de tatouages parée, et qui au saut du lit, en guise de gymnastique matinale, remue son popotin XXL dans une danse shakiresque. Ca doit être bon pour la circulation sanguine…
Au final, tout cela nous replonge en enfance, à cette époque où les garçons de bonne famille faisaient leur éducation sexuelle en matant les fesses de la femme de ménage, quand ils ne décidaient pas de passer à l’acte pour s’essayer à leur première fois avec elle, consentante ou pas d’ailleurs. Elle n’avait qu’à pas s’agiter comme ça sous leur nez avec son racloir.
Allumeuse, va!