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Ce sont les Marocains qui ont payé tes études et tu enrichis les Anglais?

Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), entre 2000 et 2020, plus de 600.000 Marocains qualifiés ont choisi d’émigrer en Europe, en Amérique et dans les pays du Golfe. C’est un chiffre énorme. Une perte monumentale. Un vide abyssal. Une bêtise à la base et une politique irresponsable.

Abdelatif Jouahri, wali de Bank al-Maghrib, tire la sonnette d’alarme sur la perte croissante de cadres hautement qualifiés au sein des institutions marocaines. En seulement deux ans, la Banque centrale a vu partir 20 talents, illustrant un phénomène plus large de fuite des cerveaux qui menace le développement économique et social du pays. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Dans un contexte de mutation accélérée, et alors que le Maroc se positionne en leader africain, Jamal Belahrach, acteur engagé dans la transformation des organisations et le développement des compétences, soulève une question cruciale: pourquoi les talents locaux sont-ils si souvent éclipsés au profit d’expertises étrangères? Plaidant pour une «souveraineté intellectuelle», il invite à reconnaître et mobiliser les compétences marocaines, afin de renforcer l’indépendance et l’excellence nationale.

Les mauvaises conditions de vie et de travail poussent les fonctionnaires camerounais à quitter leur pays pour s’installer à l’étranger. Cette érosion des compétences, qui compromet l’avenir des futures générations, est actuellement dénoncées tant par le gouvernement que les acteurs de la société civile.

Inquiétant. Près de 6500 ingénieurs tunisiens quittent annuellement leur pays. Une fuite des compétences qui s’explique par plusieurs facteurs et qui ne sont pas sans conséquences sur l’économie du pays.

Face à la pénurie de médecins, Emmanuel Macron a chargé son Premier ministre, Gabriel Attal, d’aller chercher à l’étranger, et notamment en Afrique du nord, des médecins pour combler ce déficit abyssal. Une revue de presse d’Assabah.

De l’école à la fac, le niveau des élèves français est alarmant au point que les écoles supérieures courtisent de plus en plus les étudiants marocains, lesquels grossissent chaque année les rangs de ces établissements qui font le prestige de la France.