Un documentaire sur la vie d’un sportif encore en activité est chose rare, réservé aux plus grands champions. La vie de Badr Hari est faite d’exploits sportifs et de tumultes dans sa vie privée. Superstar aux Pays-Bas et au Maroc, un documentaire retraçant la vie et la carrière du «Bad boy» du Kick Boxing est disponible sur le Web avec les commentaires du principal intéressé. Quante-deux minutes d’images et d’interviews pour découvrir ou redécouvrir ses débuts sur les ring à l’âge de 16 ans dans sa ville natale, Amsterdam, jusqu’aux multiples titres de champion du monde d’une des légendes du K-1.
Les sacrifices de l’athlète d’1m97 ont fait naître chez Hari une haine farouche de la défaite dès son plus jeune âge lorsqu’à sept ans, il commence à pratiquer le kickboxing sous la houlette de l'ancien champion du monde, le Néerlando-marocain Mousid Akamrane. Ses frasques, et notamment son passage en prison pour agression, n'ont pas réellement terni sa réputation sur le ring, mais le jeune homme de 30 ans a retenu la leçon et semble avoir (re)trouvé la sérénité dans ses différentes actions sociales auprès des enfants et son pélerinage à la Mecque. A la vue de ce documentaire exceptionnel, des vocations pourront naître chez les jeunes ou moins jeunes, fans ou non des sports de combat.