Le FRMF s’était déplacée en nombre à Lausanne, en Suisse, pour assister à l’audition demandée par le juge du TAS. Composée de Fouzi Lekjaa (président de la FRMF), Noureddine Bouchehati, Mohammed Hourane (membre fédéral), Tariq Najem (secrétaire général de la FRMF), la délégation marocaine était venue faire face à son homologue de la CAF. Mais une surprise de taille attendait les représentants du royaume. La présence dans le camp d’en face de Hicham Amrani. La confrontation a donc été tendue au siège du Tribunal arbitral du sport.
Surpris de voir le secrétaire général de la Confédération Africaine de football lors d’une audition au siège du TAS, Noureddine Bouchehati s’est montré le plus virulent. Le second vice-président de la FRMF s’est emporté et a ainsi comparé Hicham Amrani à un «traitre à la patrie», selon des sources fédérales. Une attaque qui serait restée sans suite, alors que le juge a reporté la date d’annonce du verdict au 5 avril prochain. Le Maroc doit encore patienter quelques semaines avant de savoir si les sanctions exorbitantes de la CAF seront confirmées ou non. Les Lions de l’Atlas risquent une suspension des deux prochaines CAF et la FRMF une amende de 100 millions de dirhams.