Mondiaux 2013 : Le Maroc décroche la médaille de l'échec

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Les Mondiaux 2013 d'athlétisme n'auront décidément pas été une sinécure pour le Maroc. Enchaînant les éliminations, les sportifs nationaux reviennent bredouilles... et ça ne plait pas à tout le monde.

Le 16/08/2013 à 19h15, mis à jour le 16/08/2013 à 20h05

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ces Mondiaux d'athlétisme à Moscou n'auront pas joué en faveur des compétiteurs marocains. La presse nationale de ce samedi 17 août fait le bilan à un jour de la fin de l'événement. Pour Al Khabar, les résultats des coureurs marocains vont de l'exclusion dès le premier tour à une place en fin de liste lors des dernières courses. Des résultats peu réjouissants en dépit de la rage de vaincre qui aura habité les athlètes nationaux tout au long de cette compétition.

Le quotidien ajoute qu’après la défaite de la plupart des sportifs marocains, les yeux des supporters nationaux resteront rivés sur le marathon auquel participeront les deux marathoniens Mohamed Blal et Hafida Achani. Malgré leur manque d’expérience, ces deux athlètes représentent le dernier espoir du Maroc, tout comme aurait dû l'être Jaouad Gharib.

Le cas Gharib

Assabah précise à ce propos que Gharib n’a pas pu participer à ces Mondiaux à cause de sa blessure au pied. Une absence qui fait polémique dans le milieu. En effet, souligne le quotidien, alors que le sportif affirme s’être excusé auprès de la Fédération marocaine d’athlétisme avant de se rendre à Moscou pour y accompagner son confrère, Ahmed Tnani, directeur technique de l’équipe nationale, affirme le contraire. Selon les déclarations relayées par Assabah, Gharib aurait prévenu la Fédération de sa non-participation à la dernière minute, autrement dit après la fin du délai de réflexion accordé par le comité des jeux pour présenter les noms des membres des équipes nationales.

Décidément, cette affaire qui intervient après la série d’éliminations des athlètes marocains dans ces Mondiaux 2013 n’est pas pour remonter le moral des troupes. Et pour cause : Jusqu’ici, le Maroc s’était habitué à se voir classé parmi les premiers pays africains dans la course, et au pire parmi les premiers pays arabes. Cette année, force est de constater que la moisson n’aura pas été des plus fructueuses.

Par Sophia Akhmisse
Le 16/08/2013 à 19h15, mis à jour le 16/08/2013 à 20h05