Dans sa livraison de ce lundi 22 décembre, le quotidien arabophone Akhbar Al Youam a révélé que les pertes du Maroc dépassent le montant de la caution de 40 millions de dollars déposée par le gouvernement auprès de la FIFA pour abriter deux éditions successives de cette prestigieuse coupe.
Se référant à ses sources, la publication relève que les pertes du royaume seraient estimées entre 20 à 30 millions de dollars au titre de la deuxième édition, notamment pour ce qui est des frais de transport et de séjour en particulier pour les invités de marque outre la logistique et le transfert des matchs de Rabat vers Marrakech ainsi que la distribution gratuite des billets d’entrée au stade.
Abondant dans le même sens, son confrère Al Ahdath Al Maghribia, qui fait le bilan du Mondialito, souligne que les Marocains ont vibré au rythme de la coupe du monde des Clubs qui a constitué une occasion pour les fans du ballon rond de suivre de près les stars du Real Madrid.
Pour certains, il s’agit du « Mondialito des rêves » vu que les événements l’ayant émaillé outrepassent les rêves et mêmes les coulisses, estime le quotidien.
Echec après échec
Le début de la déconfiture est purement sportif et se rapporte à la sortie par la petite porte du représentant du Maroc, le Moghreb de Tétouan outre la guerre verbale entre Abdelmalek Abroune, président du MAT et l’entraineur Aziz Amri après l’élimination du club de cette messe footballistique tout en passant par le scandale du Complexe Prince Moulay Abdellah sans pour autant oublier la suspension du ministre Ouzzine, une décision qui a donné du baume au cœur à tous les Marocains, fait remarquer le journal.
Rebondissant sur le même sujet, Al Massae écrit que « la meilleure méthode de contourner le scandale et l’échec est de chercher un bouc émissaire », ajoutant que le ministre de la jeunesse et des sports, Mohamed Ouzzine n’a pas hésité à mettre en application ce principe pour éviter de trainer dans la boue d’un scandale retentissant, tout en oubliant que ce scandale a ébranlé l’image du Maroc.
Après le ridicule de la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde des clubs de 2013 avec le spectacle de danse folklorique, l'édition 2014 a, quant à elle, révélé des dysfonctionnements et des irrégularités à la face du monde et mis à nu l’amateurisme et le colmatage des brèches des responsables.