La FRMF et le Comité olympique marocain ont répliqué aux accusations de corruption dimanche 14 juin via un communiqué, les jugeant diffamatoires". Selon Chuck Blazer, ancien haut dirigeant de la FIFA, un pot-de-vin avait été versé par le Maroc pour l'obtention du Mondial 1998. "Le Maroc dément de façon catégorique les accusations diffamatoires portées à l'encontre de responsables du Comité de candidature marocain à la Coupe du Monde 1998 et qui font état d'une prétendue tentative de corruption", explique le communiqué sur le site de la MAP. "Ces allégations visent à ternir l'image d'un pays qui a de tout temps placé le respect des valeurs d'intégrité et d'équité au rang de ses principes fondateurs", affirment les deux institutions pour une première réaction officielle aux accusations de Blazer.
Des documents déclassifiés par la justice américaine, après le scandale de corruption au sein de la FIFA, indiquent que Blazer accuse le Maroc et l'Afrique du sud d'avoir versé des pots-de-vin pour tenter de décrocher respectivement l'organisation des Mondiaux 1998 pour une victoire finale de la France, et 2010 où l'Afrique du Sud a été finalement désignée.
Le Comité olympique marocain et la FRMF notent également que "le Maroc a oeuvré inlassablement pour introduire auprès de la FIFA le principe d'alternance de l'attribution de la Coupe du monde entre les différents continents". "C'est fort de ses performances sportives, ses atouts naturels et son capital humain que le Maroc a été le premier pays africain et arabe à s'être porté candidat à l'organisation de la Coupe du monde dès 1994, puis à trois autres reprises" conclut le communiqué.
Le Maroc pourra tenter sa chance une cinquième fois pour la Coupe du Monde 2026, qui selon le principe d'alternance, reviendrait à l'Afrique.