Le procureur général près le tribunal de première instance de Tanger a accordé la liberté provisoire à la plupart des jeunes ayant été arrêtés, samedi dernier, à l’issue du match de deuxième division ayant mis aux prises l’Ittihad de Tanger et le CODM de Meknès. Ils seront poursuivis pour destruction de biens publics et jets de pierres contre les forces de l’ordre. Un seul individu sera poursuivi en état d'arrestation, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce jeudi 26 février.
Rappelant les incidents fâcheux de ce samedi noir, le journal souligne que 27 personnes ont été interpellées par les services de la police judicaire de Tanger, dont la plupart sont des jeunes. Les mis en cause s’étaient livrés à des actes de vandalisme sur le boulevard Moulay Rachid menant au stade où se jouait le match IRT-CODM. «Les casseurs avaient barré le boulevard menant au stade, ce qui a obligé les forces de l’ordre à utiliser des canons à eau pour les disperser. Les affrontements ont duré plusieurs heures, causant des blessures à des policiers et agents des Forces auxiliaires. Trois voitures de police ainsi que des voitures de particuliers stationnant sur le boulevard, ont été endommagées», écrit Al Ahdath.
Le match IRT-CODM a été suivi par 15.000 spectateurs dont près de 400 ont accompagné l’équipe hôte. Des échauffourées ont éclaté entre les supporters des deux équipes sur les gradins et se sont poursuivies aux abords du stade. C’est en voulant les séparer que les forces de l’ordre ont été prises à partie. Les fauteurs de troubles devront répondre de leurs actes.