L'AC Milan est en crise depuis plusieurs années. L'un des plus grands clubs européens peut néanmoins se targuer d'une attractivité auprès d'investisseurs étrangers et notamment asiatiques. Les supporters ont crié basta, la gestion du club etant selon eux "dépassée". et les Rossoneri ont besoin de changement puisque pour la deuxième saison de suite, ils ne joueront aucune coupe d'Europe.
Propriétaire du club depuis 1986, Silvio Berlusconi a utilisé l’argument d’une vente du club, comme une menace ou une perspective d’avenir et de renouveau pour les Milanais. Sauf que, en ce qui concerne le Thaïlandais M. Bee, les négociations patinent, et l’ancien président du conseil italien essaie d'en tirer le prix fort pour son club. Cette fois, c’est avec le président chinois, Xi Jinping, que des discussions ont eu lieu d’après la Gazzetta dello Sport.
L’occasion de rétablir certaines vérités et de poser ses conditions : «Je ne sais pas quelle tournure vont prendre les évènements. Il reste encore des choses à préparer. Mais je n’ai ni la volonté, ni l’intention, ni le besoin de vendre le Milan. Xi a beaucoup de respect pour le football italien et pour Milan. Ce n’est pas un mystère que le marque Milan AC fonctionne bien en Chine. » Puis de nuancer : «Si ni moi-même, ni ma famille ne nous en sortons pas, il sera alors crucial de trouver des investisseurs capables de contribuer à la renaissance du Milan».