Zoo d’Aïn Sebaâ: la mairie accorde une enveloppe annuelle de 10 millions de dirhams à la société Dream Village

Vue aérienne du Parc zoologique Aïn Sebaâ, à Casablanca.

Revue de presseLa mairie de Casablanca cherche à rattraper le retard pris dans l’ouverture du parc zoologique d’Aïn Sebaâ en accélérant le règlement des détails techniques et administratifs avec la société chargée de sa gestion, «Dream Village». Cet article est une revue de presse tirée d’Al Akhbar.

Le 13/10/2024 à 21h11

Le Conseil de la ville de Casablanca a alloué une enveloppe annuelle de 10 millions de dirhams à la société «Dream Village» pour gérer le parc zoologique d’Aïn Sebaâ et couvrir le déficit annuel durant les premières années de son exploitation. Des sources indiquent que ladite société a commencé à accueillir les animaux qui seront mis en quarantaine durant soixante jours, rapporte Al Akhbar du lundi 14 octobre.

Le Conseil de la commune essaie de régler, avant la fin de l’année, les derniers détails techniques avec la société chargée de la gestion du parc zoologique sous la supervision de la société de développement local Casablanca environnement. Les tarifs d’accès au zoo ont été fixés à 50 dirhams pour les adultes et 25 dirhams pour les enfants.

La mairie a reconnu être confrontée à plusieurs difficultés qui sont à l’origine du retard pris dans l’ouverture du Zoo, car elle doit assurer un service de qualité tout en couvrant le déficit de gestion prévu pour le début de l’année 2025.

Le parc est situé sur une superficie de 13 hectares. 10 hectares sont réservés aux animaux et 3 aux installations de loisirs. Il comprendra trois zones géographiques représentant l’Afrique, l’Asie et l’Amérique, ainsi qu’une collection d’environ 45 espèces animales, une ferme pédagogique, une clinique vétérinaire, deux espaces de pique-nique, un restaurant, ainsi que des boutiques et des kiosques.

«Les travaux de réhabilitation du parc se sont élevée à 250 millions de dirhams sur une période de dix ans pendant lesquels se sont succédé plusieurs conseils communaux de la ville», rappelle Al Akhbar. Les responsables du parc comptent sur les recettes des kiosques, cafés et restaurants situés à l’intérieur du parc pour couvrir une partie importante des dépenses de cet espace de divertissement durant les prochaines années.

Par Hassan Benadad
Le 13/10/2024 à 21h11