Récemment, la police judiciaire de Youssoufia a déféré devant le procureur général du roi près da la cour d’appel de Safi une mère et sa fille accusées d’avoir tué un adolescent de 15 ans qui n’est autre que le fils de l’une et le frère de l’autre. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du lundi 16 août, que la police a été informée que la victime a été transportée à l’hôpital alors qu’elle était déjà morte et que son père aurait déclaré à l’équipe médicale que son fils s’est suicidé.
Les éléments de la police judiciaire se sont rendus à l’hôpital où le père de la victime leur a déclaré qu’il a trouvé son fis mort et que c’est sa femme qui lui a fait savoir qu’il s’est suicidé. Interrogées, la mère et la fille ont eu du mal à convaincre les enquêteurs de la thèse du suicide surtout que ces dernier n’ont trouvé aucun indice matériel démontrant cette version. Face aux questions insistantes des éléments de la police, la mère et la fille ont donné des réponses contradictoires avant d'avouer qu’il s’agit d’un «homicide involontaire».
Le quotidien Al Massae rapporte que selon les premiers éléments de l’enquête, la victime aurait eu une dispute avec sa sœur ainée (18 ans) à qui, semble-t-il, il reprochait de rentrer tard à la maison. Le frère aurait alors donné un coup de poing au niveau du ventre mais à sa sœur qui a riposté en lui assenant un coup de pied dans ses parties intimes, qui lui a fait perdre connaissance. La mère et la fille l’ont transporté dans une chambre. Mais, dès qu’il a repris connaissance la dispute a redémaré avec plus de violence. Très en colère la sœur a étouffé son frère avec un sac en plastique en présence de la mère qui l’aurait aidée à faire taire l'adolecent.
Malheureusement, le jeune garàon s‘est tu pour toujours. Les deux présumées coupables ont tenté de brouiller les pistes en racontant au père que son fils s’est suicidé. On ne sait pas comment le corps de la victime a été transporté à l’hôpital avant l’arrivée de la police mais, toujours est-il que les enquêteurs ont constaté des ecchymoses au niveau des parties génitales de la victime. Lors de l'interrogatoire, la fille a reconnu les faits tandis que la mère a déclaré qu’elle n’avait pas l’intention de tuer son fils et qu’il s’agit d’un acte involontaire.