Viol collectif dans un bus: le tour de vis sécuritaire de la DGSN

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Revue de presseKiosque360. Après l’arrestation de six personnes accusées d'avoir sexuellement agressé, dans un bus, une jeune femme souffrant de troubles psychologiques, la DGSN passe à l’action et resserre l’étau autour des bus et de leurs usagers. Les détails.

Le 23/08/2017 à 08h38

La police ne perd pas de temps. Après l’arrestation des six prédateurs sexuels accusés d'avoir agressé une jeune femme dans un bus et suite à la diffusion de la terrible vidéo de l'agression, la DGSN a entrepris d'imposer une surveillance sans faille des véhicules de M'dina Bus, affirme Al Massae dans son édition de ce mercredi 23 août. Le journal rapporte que la police casablancaise a d'ailleurs reçu des consignes fermes pour réprimer toute forme de délit, que ce soit dans les bus ou au niveau des arrêts.

«La direction de Hammouchi réagit à la diffusion de la vidéo de la tentative de viol sur la personne d’une jeune handicapée mentale», titre ainsi Al Akhbar, dans son édition du même jour. La publication revient sur toute l’affaire et sur la rapide mobilisation des enquêteurs qui, immédiatement après la diffusion de la tristement célèbre vidéo, sont passés à l’action pour localiser et arrêter les six adolescents accusés de ce crime.

Al Akhbar se fait aussi l’écho de la réaction de la société civile et des organismes de défense des droits de l’Homme, qui ont demandé à réhabiliter la jeune victime et à sanctionner tous ceux qui avaient participé à cet acte ignoble. Y compris ceux qui n’ont pas bougé le petit doigt pour lui venir en aide et, en premier lieu, le chauffeur du bus.C’est sur cette même voie juridique que nous mène Al Ahdath qui rappelle d’autres tristes précédents et donne la parole à des juristes et à des associatifs.

Tout comme l’écrasante majorité de ceux qui ont suivi cette affaire, la presse nationale est unanime pour condamner le viol perpétré contre la jeune femme. Un crime qui n’aurait jamais été porté à la connaissance du public si le téléphone de celui qui avait filmé n’avait été volé, selon une première version des faits.

Par Zineb El Ouilani
Le 23/08/2017 à 08h38