Ce mouvement décrété pour 48 heures a débuté ce jeudi 19 novembre avec un sit-in devant le ministère de tutelle, et concerne l'ensemble des services hospitaliers, exceptés ceux des urgences, de la réanimation et les zones dédidées au traitement des patients atteints du Covid-19.
A Casablanca, les témoignages de ces professionnels de la santé, devant Le360, le confirment. Ces infirmiers-ères, et aides-soignant(e)s revendiquent une meilleure reconnaissance du travail qu'ils accomplissent en cette période de crise sanitaire, et demandent que leur "prime de risque", fixée à 1.200 dirhams, soit augmentée. Un montant nettement insuffisant selon ceux que Le360 a interrogés.
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"Nous travaillons côte à côte avec les médecins, nous prenons en charge des dizaine de patients chaque jour, nous sommes donc confrontés à un risque constant de contamination au Covid-19", explique cette infirmière.
A hier, mercredi 18 novembre, près de 1.300 cas positifs ont été confirmés parmi les infirmiers-ères et aides-soignant(e)s au Maroc.