Le ministère de la santé dénonce "vigoureusement " des informations erronées contenues dans une vidéo sur le nouveau centre de soins de santé primaires "Mellah" à Marrakech et diffusées par certains journaux électroniques et dans les réseaux sociaux, affirmant qu'il se réserve le droit que lui garantit la loi de poursuivre en justice la personne qui a filmé cette vidéo.
Un communiqué du ministère indique que plusieurs journaux électroniques et réseaux sociaux ont diffusé, le jeudi 7 février, une vidéo dans laquelle la personne qui l’a filmé prétend que ce centre de soins de santé primaires inauguré, mardi (5 février dernier), par le roi Mohammed VI ne dispose pas de cadres médicaux et que les équipements biomédicaux et médicaments ont été transférés de ce centre vers une autre destination.
La même source fait savoir que suite à la diffusion de cette vidéo, au vu de la dangerosité des accusations et des allégations véhiculées à grande échelle par la personne qui a filmé la vidéo, qui portent atteinte à la réputation de cet établissement de santé et aux cadres qui y travaillent et aux responsables locaux, régionaux et centraux, le ministre de la santé a donné ses instructions pour la constitution d’une équipe chargée d’enquêter, composée de l’inspecteur régional de la santé, la Direction régionale de la santé à Marrakech-Safi, le délégué provincial de la santé à Marrakech, afin de mener une investigation de terrain urgente au sein de l’établissement cité dans la vidéo.
Les résultats de l’enquête ont démontré qu’il s’agit du centre de soins primaires "Mellah" à Marrakech, inauguré par SM le Roi Mohammed VI, mardi 5 février, qui a commencé à prodiguer les prestations sanitaires au profit des citoyens à partir de mercredi 6 février courant.
Il s’est avéré que 150 patients ont bénéficié le premier jour des services de ce centre alors qu’au deuxième jour (7 février) 130 patients ont bénéficié de prestations de ce centre, précise la même source.
L’enquête a aussi démontré que tous les équipements biomédicaux et les médicaments n’ont jamais été transférés de ce centre contrairement à ce que prétend la personne qui a filmé cette vidéo.
Le ministère indique aussi que l’enquête a révélé que la vidéo a été filmée par une personne connue pour ce genre d’agissements au niveau du quartier où se situe le centre. Cet individu, qui a profité de l’inattention des agents de sécurité et de la fin de l’horaire administratif durant lequel les cadres médicaux et administratifs s’apprêtaient à quitter leur lieu de travail, était accompagné d’une citoyenne et l’a filmée dans une situation suggérant l’absence de cadres médicaux et administratifs tout en l’incitant à la protestation aux environs de 16, jeudi 7 février 2019.
Le communiqué conclut que vu les informations mensongères et erronées portant atteinte à la réputation de ce nouveau centre de santé, et mésestiment les efforts des cadres médicaux et administratifs, le ministère dénonce "vigoureusement" ce genre "d’agissements irresponsables", affirmant qu'il se réserve le droit que lui garantit la loi de poursuivre en justice la personne qui a filmé cette vidéo afin de défendre ces établissements de santé et les cadres médicaux et administratifs qui y travaillent "pour faire cesser ce genre d’allégations dénuées de tout fondement et mettre un terme à ces agissements non justifiées".