«Pour nous, le travail continue de manière normal. Même si certains avancent que l’on va cesser nos activités dans les jours à venir, nous poursuivons jusqu’à nouvel ordre», déclare devant Le360 Saïd, conducteur d’un camion de marchandises.
Mais en se déplaçant vers des pays européens frappés par la pandémie du coronavirus, se pose avec acuité la question de la prévention et de l’hygiène. Notre interlocuteur rassure : «notre société nous a donné tous les moyens nécessaires pour éviter la contamination». Pour autant, le voyage à l’étranger n’est pas exempt d’appréhension. Surtout que, comme nous l’explique Saïd, les routes et les places sont désertes et les gens ont peur d’approcher autrui.
Même son de cloche pour Abdeljali, qui s’apprête à embarquer vers l’Espagne : «Il n’y a presque personne sur les routes, la peur a envahi tout le monde, mais nous devons continuer à travailler».
Pour Idrissi Bernoussi, responsable d’une société de transport international, les chauffeurs opèrent normalement et effectuent leur mission en tout professionnalisme. Et de saluer le rôle de la Douane et de la police.
