Vidéo. Tanger: en pleine crise sanitaire, Hanane El Kim, infirmière dévouée à son métier

Le360

Le 08/03/2021 à 07h06

VidéoHanane El Kim est infirmière en chef au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Tanger. Elle est aujourd’hui, comme l’ensemble du personnel soignant, confrontée à la pandémie du coronavirus et à son lot de malades. Pour autant, elle ne se décourage pas et accomplit sa mission avec abnégation et dévouement. Le360 l’a rencontrée.

"Chaque matin, en sortant de ma maison en direction de l’hôpital, je n’ai de pensée que pour les malades. Tout au long du trajet, je me fais des soucis, me posant la question de savoir si l’état de santé de l’un des patients s’était aggravé, si nous allions en perdre un et combien de nouveaux malades nous allons accueillir aujourd’hui, en souhaitant qu’il y ait des personnes guéries qui vont quitter l’hôpital", raconte Hanane El Kim. 

Cette infirmière aime visiblement son métier: "nous, le corps médical, avons peur pour nos patients tout autant que leurs familles, voire plus. Parce que dès que nous les accueillons à l’hôpital, nous nouons un lien particulier avec eux". 

Née à Ouezzane, en juillet 1993, Hanane El Kim a reçu son diplôme d’infirmière de l’Institut de formation aux carrières de santé (IFCS) en 2015. Il ne lui pas fallu longtemps pour décrocher un emploi. C’est ainsi qu’elle s’est retrouvée au CHU de Tanger, où elle a gravi les échelons pour devenir infirmière en chef. 

Son travail consiste à servir de relais entre les infirmiers du CHU et les médecins. Hanane El Kim doit aussi établir les plannings des visites médicales des patients. Mais là où sa mission prend de l’ampleur, c’est lors de l’arrivée à l’hôpital de malades dans un cas critique: "il importe de réagir avec rapidité et de faire le maximum possible pour les secourir", confie-t-elle. 

Ses collègues, ainsi que les médecins témoignent de son dévouement et de ses qualités professionnelles. Mais elle est modeste: "je ne fais que me devoir", tout en reconnaissant que cette année est la plus difficile de sa carrière, à cause de coronavirus. "Nous souffrons beaucoup à la vue du nombre des personnes infectées et des morts."

Quand on lui demande ce qu’elle espère à l’avenir, elle dit sans hésiter: "que cette pandémie soit enrayée, que la vie retrouve son cours normal, que nous retrouvions la paix. Le monde a assez souffert comme ça".

Par Said Kadry
Le 08/03/2021 à 07h06