Vidéo. Rencontre avec Cantal Bakker, fondatrice de Pikala Bikes...et nouvelle star de Marrakech

Initiatrice du projet, Cantal Bakker est une jeune Néerlandaise installée à Marrakech depuis près de cinq ans, soit depuis le lancement de son association Pikala Bikes.

Cette amstellodamoise est partie d’un constat: "l’idée m’est venue quand j’ai moi-même fait le tour de la ville en utilisant un vélo en 2016. À ce moment-là, j’ai découvert que ce moyen de transport pouvait être un outil pour créer plusieurs opportunités aux jeunes, notamment en matière d’éducation et d’emploi", explique-t-elle.

En effet, cette ONG intervient dans l’intégration sociale. Un programme éducatif a été développé pour former les membres.

"Avec nos partenaires, nous avons établi un programme d’éco-tourisme. Nous proposons dans ce cadre des visites aux touristes pour découvrir la ville autrement. Ce sont nos jeunes qui accompagnent les touristes dans un tour en bicyclette", ajoute la fondatrice de ce projet. 

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Ce programme a permis à une trentaine d’élèves de s’assurer un emploi rémunéré, à côté de leurs études, tout en bénéficiant de plusieurs cours, de communication et de langues. 

Si pour l’instant, l’activité touristique est à l’arrêt en raison de la situation sanitaire, Cantal Bakker et son groupe se sont lancés dans la livraison. "Aujourd’hui, les gens commandent de plus en plus depuis chez eux. Nous avons donc décidé d’entrer dans ce marché, tout en proposant une solution écologique", poursuit-elle.

D’autres jeunes ont d’ailleurs choisi de se focaliser sur la mécanique des deux-roues, comme Mouad, qui a arrêté ses études universitaires. "Je suis venu alors que je ne connaissais rien en mécanique. Mais l’ambiance et le travail m’ont énormément plu. Et c’est grâce à cette ONG que j’ai un emploi aujourd’hui", affirme ce jeune Marrakchi.

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Près de 40 personnes travaillent actuellement dans cette association. Quant aux vélos, ils sont fournis grâce à une donation des Pays-Bas.

Après le succès du projet à Marrakech, l’équipe de Pikala Bikes a pour objectif de mener les mêmes actions dans d’autres villes du Royaume, dont Agadir, Rabat, Casablanca et Essaouira.