Vidéo. Pass vaccinal obligatoire: à Casablanca, les avocats ne décolèrent pas

Une manifestation, la troisième, d'avocats du Barreau de Casablanca, devant le tribunal de première instance de la métropole, en signe de protestation contre l'obligation de présenter leur pass vaccinal pour accéder à cette enceinte.

Une manifestation, la troisième, d'avocats du Barreau de Casablanca, devant le tribunal de première instance de la métropole, en signe de protestation contre l'obligation de présenter leur pass vaccinal pour accéder à cette enceinte. . Adil Gadrouz / Le360 (capture image vidéo)

Le 22/12/2021 à 16h56

VidéoA Casablanca, et pour la troisième journée consécutive, les avocats ont manifesté aux portes du tribunal de première instance de la ville. La pluie et le mauvais temps n'ont pas empêché les robes noires de venir protester contre l'obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder au tribunal. Reportage.

Depuis le lundi 20 décembre 2021, les avocats du Maroc manifestent aux portes des tribunaux du Maroc. C'est le cas à Casablanca. Boycottant les audiences, les robes noires ont décidé de crier leur mécontentement suite à la circulaire tripartite du ministère de la Justice, de la présidence du ministère public et du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ).

Cette circulaire stipule l’obligation de présenter son pass vaccinal pour pouvoir accéder à l’enceinte du tribunal.

Cette mesure a été rejetée catégoriquement par les avocats du Maroc qui regrettent que cette décision ait été prise sans aucune concertation avec les professionnels. «Nous demandons à ce qu’il y ait un équilibre entre les décisions restrictives obligatoires pour contrer le virus du Covid-19 et en même temps garantir la continuité des services publics», déclare Mohammed Amghar, avocat au barreau de Casablanca.

Et de poursuivre: «Il aurait fallu se concerter avec toutes les institutions de la justice afin d’établir des normes qui viendraient garantir cet équilibre ».

Ces manifestations, qui se poursuivent en continu depuis trois jours maintenant, provoquent la paralysie dans les tribunaux puisque les audiences n’ont pas lieu. Les avocats ne comptent pas baisser les bras et espèrent un retrait immédiat de la fameuse circulaire.

Par Amine Lamkhaida et Adil Gadrouz
Le 22/12/2021 à 16h56