Les maisons de fortunes du Douar Ain Bouhchad n’ont pu résister à la violence des pluies, aux infiltrations d’eaux et aux torrents de boue. Sur place, la désolation laisse place à la colère, en l'absence de toute intervention des autorités concernées. Les habitants de ce bidonville, qui vivaient déjà dans une grande précarité, racontent leur calvaire, pour Le360.
«Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit», raconte Abdelkabir, un habitant du Douar. «L’eau est entrée jusqu’à l’intérieur de la maison, et aurait pu emporter mon jeune fils», témoigne-t-il. «Nous demandons à être transférés de ce bidonville et être relogés», lance-t-il à l'adresse des autorités locales.
«La boue a pénétré chez moi», témoigne à son tour Naïma, une mère de famille qui ne sait plus à quel saint se vouer. «Nous demandons aux autorités de trouver une solution pour que l’on puisse quitter cet endroit», demande-t-elle à son tour.
Aujourd’hui, plus que jamais, les habitants de ce douar réclament l’accélération du processus de leur relogement, lequel traîne depuis de longues années... pour la vingtaine de familles qui vivent encore dans ce bidonville.