Vidéo. Étude: voici comment le confinement a impacté les étudiants

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Le 19/03/2021 à 09h00

VidéoDes professeurs de l’enseignement supérieur à Marrakech ont mené récemment une étude sur l’impact du confinement chez les étudiants. L’enquête a révélé les graves conséquences de cette période sur leur santé physique et psychique. Les détails en reportage.

Créé en janvier 2020, soit deux mois avant l’instauration du confinement au Maroc, l’Observatoire national de la santé scolaire et universitaire (ONSSU) a établi sa première étude sur l’impact du confinement sur la santé physique et psychique des étudiants.

En effet, l’objectif de ce travail était d’analyser le vécu des étudiants durant la période du confinement, en prenant en compte plusieurs critères majeurs: les comportements alimentaires, la consommation de substances excitantes, le rythme de vie, les activités, les relations sociales...

L’enquête a été réalisée du 19 mai au 10 juin 2020. Elle a concerné au total un échantillon de 664 étudiants des différentes écoles et universités du Maroc.

“Il nous a semblé intéressant d’analyser les changements de comportement des étudiants pendant le confinement car elle a été une période très difficile surtout pour les étudiants qui étaient confrontés à de l’incertitude face au déroulement de leurs études”, déclare Samia Rkha, présidente de la commission de communication et d’information au sein de l’ONSSU.

Dans les détails, l’étude s’est d’abord intéressée au changement de comportements des étudiants durant la ce confinement.

Comme attendu, cette période a favorisé un changement de poids. Seuls 19% des étudiants ont indiqué avoir un poids stable. Les autres, de manière presque égale, ont vu leur poids augmenter (41%) ou diminuer (40%).

Le confinement a évidemment eu un impact négatif sur le sommeil, à cause d’un manque d’activité physique, une exposition le jour à une lumière peu intense, l’utilisation excessive des écrans, en plus de l’anxiété et de l’ennui.

Par ailleurs, l’étude révèle également les conséquences psychologiques du confinement sur les étudiants, plus marquées négativement chez les filles que chez les garçons.

Ainsi, 79% des étudiants ont estimé avoir ressenti un état de santé psychique moyen à médiocre, quand 88% ont reconnu avoir eu un sentiment d’anxiété et 65% un sentiment de dépression.

Néanmoins, un point positif ressort de cette étude, le faible recours à la cigarette.

Par Hajar Toufik
Le 19/03/2021 à 09h00