"A l'heure où je vous parle, je ne sais pas si ma fille est morte où si elle est toujours vivante". C'est avec ces mots, et complètement désemparé que le père d'une des victimes du drame de l'usine de confection de Tanger s'exprime face à la caméra de Le360.
En face de cette villa qui abrite un atelier clandestin de confection textille et où travaillent une quarantaine d'ouvriers, c'est le ballet des ambulances et des véhicules mortuaires. Ce lundi 8 février, après deux heures de pluie non stop, le quartier Ennasr où ce trouve cette usine informelle a été complètement innondé. Résultat, les ouvriers se sont retrouvés bloqués au sous sol où ils s'activaient depuis 6 heures du matin et 26 personnes: 9 hommes et 17 femmes sont décédéées dans une electrocution due à un court-circuit..
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L'une des survivantes raconte à Le360 comment est-ce qu'elle a pu sortir des escaliers. Mais c'était avant la montée subite des eaux.
Au moment où nous mettons en ligne, une enquête est toujours en cours sous la supervision du parquet compétent.