21h00. Il n’y a quasiment plus âme qui vive sur la place centrale de Dakhla. Il faut dire que depuis l'instauration du couvre-feu à 21h00, le 3 août dernier, la police y patrouille pour faire respecter à chacun ces nouveaux horaires. Ainsi, l’ambiance affairée de la journée disparaît et laisse les commerces, cafés et restaurants fermés, les parcs vides et les rues et ruelles abandonnées, même par les riverains.
Les barrages des entrées et sorties de la ville sont évidemment plus que jamais en place, afin de contrôler scrupuleusement que tout conducteur qui souhaite passer, fasse bien partie des catégories autorisées à circuler après le couvre-feu et ce, quel que soit leur statut vaccinal.
Lire aussi : Vidéo. Tourisme: Dakhla, nouvel eldorado des investisseurs
En effet, selon le dernier communiqué du gouvernement relatif aux nouvelles mesures prises pour lutter contre la propagation de la pandémie, figure l'interdiction générale des déplacements nocturnes au niveau national de 21h00 à 05h00, sauf pour les personnes exerçant dans les secteurs et activités vitaux et essentiels tels que les soignants et celles représentant des cas médicaux urgents.
Autant dire que la circulation est plus que rare, pour ne pas dire inexistante, comme le montrent les images filmées par Le360 qui dévoilent une ville vide, dont le silence n'est rompu que par le passage des estafettes de la police qui veille inlassablement. Les habitants de Dakhla semblent donc respecter, à la lettre, le couvre-feu nocturne.