Dans la nuit du mercredi au jeudi 20 juin, ils étaient plus de 1.200 candidats à l’émigration, de retour dans le reste du Maroc après avoir tenté leur passage dans la ville occupée de Sebta, à être rapatriés vers leurs villes d’origine. De vastes opérations de ratissage ont été menées à cette fin dans la ville de Fnideq, frontalière de Sebta.
Tous les corps de sécurité (Gendarmerie royales, Direction générale de la sûreté nationale, Forces Auxiliaires, Protection civile), supervisées notamment par le wali de la région Tanger-Tétoun-Al Hoceima, Mohamed Mhidia, ont été mobilisés. Et pas moins de 30 autocars ont été déployés pour acheminer les migrants, a constaté Le360. L’opération se déroule dans des conditions humaines et la dignité de migrants, dont des mineurs, est scrupuleusement préservée.
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Les personnes concernées ont ainsi été évacuées vers des villes comme Rabat, Casablanca, Fès, Meknès et Béni Mellal.
Ils étaient près de 8.000 candidats à déferler, lundi, sur les côtes du préside occupé de Sebta. Maltraités dans cette enclave, ils ont subi nombre d’actes de violence et de menaces. Certains ont même fait l’objet de tirs de balles de caoutchouc.
La situation s’est désormais stabilisée et le calme est de retour dans le poste-frontalier séparant Fnideq et Sebta.