La colère des gérants des nombreux snacks et autres restaurants, à Casablanca, est palpable, tant le manque à gagner sera énorme, pour deux semaines encore, suite à la décision des autorités de ne leur autoriser que les livraisons de plats à domicile, ou de ne délivrer que des plats à emporter.
Après avoir pu ouvrir leurs tables aux clients plusieurs mois durant après la levée des restrictions sanitaires, ces établissements casablancais se voient aujourd'hui contraints de se contenter de ces prestations uniquement.
Hind El Idrissi, gérante d'un restaurant casablancais, témoigne de son désarroi, devant Le360: "les livraisons et les plats à emporter ne nous permettent pas de nous acquitter de l'ensemble de nos charges. Les gens ne se déplacent pas au restaurant pour manger seulement, ça leur fait une sortie. Si les repas ne sont pas servis sur place, ils seront moins nombreux" à se rendre dans son établissement.
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Nouredine, qui travaille dans un snack de la métropole, est du même avis: "nous sommes très impactés par cette décision de la fermeture des restaurants et snacks à Casablanca. Nous avons été contraints de lancer la livraison [à domicile] pour pouvoir nous en sortir", explique cet employé.