Vidéo. Covid-19: à Fès, les hommes de Hammouchi se mobilisent pour la mesure du couvre-feu

Le360

Le 10/05/2020 à 11h55

VidéoDepuis l'instauration de l’état d’urgence sanitaire par l'Etat, les éléments de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) de Fès se dévouent pour imposer, parmi les mesures prises, le couvre-feu nocturne. Le360 a accompagné des agents de police lors d’une de leurs patrouilles. Reportage.

Fès, deuxième ville la plus peuplée du royaume après Casablanca, exige des forces de l’ordre d’importants efforts pour le maintien de la sécurité des personnes et des biens. Au temps du coronavirus, les gardiens de la paix ont redoublé d’efforts pour contribuer, aux côtés des personnels soignants, à éviter la propagation de la pandémie.

Depuis que l’état d’urgence sanitaire a été décrété au Maroc, le 19 mars 2020, avant d’être prolongé le18 avril, la préfecture de police de Fès a pris des mesures draconiennes pour faire respecter le confinement et le couvre-feu le soir.

Il est 22H00. Nous sommes à la salle de surveillance au sein de la préfecture de police de Fès. Cette salle, construite le 19 mai 2019 à l’occasion du 63e anniversaire de la DGSN, est dotée de tous les moyens technologiques, permettant aux policiers de contrôler les boulevards et artères de la ville à travers des caméras de surveillance, et donc de suivre les mouvements des habitants. En plus, cette infrastructure importante dispose d’un service chargé de recevoir les appels des citoyens et répondre à leurs requêtes et d’un autre dédié à la gestion du portail électronique dédié à la gestion de la pandémie. 

«La création de ce portail par la DGSG entre dans le cadre de la communication avec les citoyens et leur permet de nous prévenir de toute violation de l’état d’urgence sanitaire. Ce qui nous permet, après vérification, d’intervenir avec efficacité pour interpeller les récalcitrants et de prendre les mesures nécessaires à leur encontre», nous explique Youssef El Harmazi, officier de police.

Le360 a par la suite accompagné des policiers à des barrages où la vigilance est de mise. «Nous avons instauré plusieurs barrages dans la ville suivant le degrés d’importance des points, ce qui facilite le contrôle des mouvements des citoyens. L’objectif est de veiller au respect de l’état d’urgence sanitaire et d’éviter des déplacements inutiles d’un quartier à l’autre», nous déclare Taril El Asri, capitaine de police.

Lors de notre reportage, nous avons été témoins d’une violation du couvre-feu. En effet, cinq personnes à bord d’une voiture, ne disposant pas de l’attestation de déplacement exceptionnel, ont été interpellées et leur véhicule saisi.

Par Ahmed Echakoury
Le 10/05/2020 à 11h55