Dans un entretien avec Le360, Mohamed Lahbabi a essuyé d'un revers de la main les accusations selon lesquelles des pharmacies auraient exploité la situation du covid-19 pour vendre les masques à des prix exorbitants.
Pour autant, ce responsable insiste sur les types de maques commercialisés par les pharmacies et destinés essentiellement au personnel soignant, aux personnes contaminées par le nouveau coronavirus ou en contact avec de supposés patients du covid-19. Ces masques sont les fameux FFP 2 et FFP 3, achetés chez les fournisseurs à 110 dhs l'unité, selon Mohamed Lahbabi, ainsi que les masques chirurgicaux, achetés chez les fournisseurs à 10 dhs HT.
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«C'est vrai, ces masques sont chers, mais les pharmaciens ne peuvent être montrés du doigt parce qu'ils n'ont plus de stocks de ces masques chers et ne font pas de la surrenchère», s'est défendu Mohamed Lahbabi, ajoutant que les pharmacies n'ont pas été associées à la vente des masques alternatifs à faible prix (0,80 centimes l'unité).
La Confédération des syndicats de pharmaciens a par ailleurs réitéré son dévouement et son engagement pour servir les intérêts du pays surtout dans ce contexte crucial. Et Lahbabi de lancer un cri ardent en direction des citoyens pour leur demander de cesser la stigmatisation des pharmaciens qui sont «aux premières lignes et souvent sans protection» dans la lutte contre la pandémie. Il affirme que les pharmacies du Maroc ne profitent pas du «business corona» et les défend toutes, sans exception.