A Casablanca, hier, mardi 7 avril, date de l’entrée en vigueur de la loi sur le port obligatoire du masque de protection pour toute personne habilitée à se déplacer hors de chez elle, les citoyens que nous avons rencontrés et interrogés ont affirmé respecter les consignes des autorités.
Sauf qu’il y a un problème, et de taille: ces masques sanitaires sont introuvables dans les commerces.
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Certaines personnes imputent cette rupture des stockes dans la plupart des commerces au succès de la vante de ces masques, dits "alternatifs", depuis le début de leur commercialisation dans les grandes surfaces.
D’autres en doutent, et expliquent que certaines pharmacies les commercialisent, mais à un prix 5 à 10 supérieur à celui établi par l’Etat: 80 centimes l'unité.
Hier, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie verte et numérique, s’est montré rassurant lors d'une déclaration télévisée retransmises sur les chaines nationales.
Il a expliqué que la distribution des masques à usage non médical se fera progressivement, jusqu'à couvrir l'ensemble des grandes surfaces de distributions, d'ici la fin de semaine. Des sociétés spécialisées dans la logistique seront mises à contribution pour assurer la distribution de ces produits auprès des commerçants de proximité.
Selon Moulay Hafid Elalamy, la production actuelle du Maroc est de 3,3 millions de masques de protection contre le coronavirus par jour, et devra atteindre 5 millions dans les jours qui viennent. Ce qui va permettre au Maroc non seulement de répondre aux besoins du marché local, mais aussi de commencer à en exporter vers l'étranger.
En attendant la concrétisation de ces promesses, les citoyens peinent à trouver des masques sanitaires.