Les immigrants de divers pays d'Afrique, établis à Casablanca, traversent une très mauvaise passe. Au cours de cette période d'état d'urgence sanitaire, plusieurs commerçants, des Sénégalais et des Ivoiriens pour la plupart, ont dû fermer boutique.
Ne pouvant plus payer le loyer du local où ils avaient l'habitude de vendre des produits de leur pays, comme des bijoux et des vêtements traditionnels, du beurre de karité, etc., ces immigrants sont restés confinés chez eux.
"Nous sommes restés chez nous pendant un mois mais là nous sommes revenus vendre quelques produits que nous avions dans nos stocks. Nous sommes obligés, car nous n'avons plus rien à manger et nous n'avons plus d'argent pour acheter nos médicaments lorsque nous tombons malades", témoigne cette vendeuse devant Le360.
Même son de cloche auprès de cette Sénégalaise, qui vit au Maroc depuis 12 ans .
"Nous avions nos habitudes ici, on arrivait à s'en sortir tant bien que mal, depuis que c'est fermé à cause de la crise du coronavirus, on se débrouille du mieux qu'on peut mais c'est vraiment difficile. Si on ne sort pas, on n'a pas de quoi manger".