Dès la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, les Adouls se sont conformés aux restrictions du confinement. Cependant, les bureaux pouvaient rester ouverts pour accueillir les «cas d’urgence». Et ce ne sont pas ces «cas» qui manquaient puisque, selon Moulay Bouchaïb Fadlaoui, plus de 90 dossiers de mariage devaient être examinés le lendemain du confinement.
Pour autant, et contrairement aux temps normaux, les Adouls n’ont pas été autorisés à se déplacer aux domiciles des candidats au mariage. «Seuls ceux disposant de bureaux ont été habilités à conclure des actes de mariage», précise le président de l’Instance nationale des Adouls.
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Mais le respect des consignes sanitaires, avec le port de gants, l’utilisation de désinfectant et surtout le respect de la distanciation sociale, a été de rigueur.
Malheureusement, beaucoup de décès sont également survenus en cette période de crise sanitaire. «Et cela a exigé des Adouls de se montrer particulièrement attentifs aux doléances des familles des défunts et de les accompagner dans les démarches nécessaires en pareilles circonstances», ajoute M. Fadlaoui.






