A Casablanca, la ville à peine réveillée, courait déjà la rumeur d’une alerte à la bombe. Cette nouvelle a secoué le quartier Maârif et notamment le boulevard très fréquenté de Biranzarane. Les réseaux sociaux s'en sont rapidement fait l'écho.
Dans la nuit du 20 au 21 juillet, les riverains de l’agence Al Barid Cash, sur la même avenue, ont sursauté au bruit d’un bris de glace. Et au matin, vers 7 heures, des éléments de la police scientifique ont débarqué et constaté que la porte d’entrée en verre de l’agence avait été cassée.
Dépêchée sur place, une équipe de le360 a tenté de se renseigner auprès de l'agent de sécurité et du personnel, mais ceux-ci se sont refusés à nous laisser filmer la porte. Même les débris de verre avaient été soigneusement nettoyés. En outre, le bureau de transfert d’argent affichait une activité normale. Devant la réticence du personnel préposé à l’agence à communiquer, nous avons contacté Rédouane Najim-Eddine, président du directoire d’Al Barid Bank, qui nous a fait un topo sur la situation.
Il nous précise avoir été informé tôt ce matin. «Des malfrats se sont bagarrés devant l’agence et ils ont cassé la vitre de la porte», explique-t-il.
«Heureusement, Al Barid Cash n’est pas une entreprise qui garde beaucoup d’argent liquide. Il y a un grand coffre où sont déposés quelque 10.000 dirhams, et ils n'ont pratiquement rien pris. De plus, personne n’a été blessé, c’est un incident sans gravité. Les caméras fonctionnaient, elles ont tout filmé», conclut-il.
Fausse alerte à la bombe donc et vraie tentative de braquage.