Vidéo. Casablanca: des pans entiers de l’hôtel Lincoln s’écroulent et perturbent la circulation des trams

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Une partie de l’hôtel Lincoln, jouxtant le Marché central de Casablanca, s’est écroulée dans la matinée de ce mardi 26 novembre. Pas de victimes, mais la circulation des tramways a été sérieusement perturbée. Reportage.

Le 26/11/2019 à 13h07

Des pans entiers du célèbre hôtel Lincoln se sont effondrés, dans la matinée de ce mardi 26 novembre, et des pierres sont tombées sur les rails du tramway, au niveau de la station du Marché central.

Selon nos sources, cet effondrement est survenu vers 7 heures, et a fortement perturbé la circulation des trams, tout particulièrement ceux de la ligne 1. 

Les mêmes sources indiquent que cet effondrement n’a pas fait de victimes, mais a été toutefois la source d’une grande panique parmi les riverains et les passants.

Au moment où nous mettons en ligne, la circulation des trams était toujours perturbée. Il y a aussi ce risque, réel, de voir d’autres pans de cet hôtel menaçant ruine depuis des années, un monument Art-Déco datant du début du siècle dernier, s’effondrer à leur tour.

En attendant, la liaison entre la station Hay Mohammadi et celle de la place des Nations Unies est assurée grâce à un service partiel.

Ainsi, les voyageurs qui désirent se rendre au centre ville doivent prendre la ligne Sidi Moumen-Hay Mohammadi et s’arrêter à la station Ali Yata, où la correspondance est gratuitement assurée. 

L’hôtel Lincoln est fermé depuis 1989, année où ses structures avaient commencé à montrer les signes d’un sérieux délabrement. Plusieurs tentatives ont été entreprises pour trouver un repreneur pour le rénover, mais elle étaient jusqu'ici restées infructueuses.

Le 22 octobre dernier, l’Agence urbaine de Casablanca a signé une convention avec le groupe français Réalités à travers sa filiale Réalités Afrique. Mais le flou persiste quant au début des travaux de réfection de cet établissement, et, comme toujours, quant au sort de ce bijou architectural de Casablanca. 

Par Fatima Zahra El Aouni et Saad Aouidy
Le 26/11/2019 à 13h07