En cette mi-mars 2021, dans plusieurs villages de la province de Fahs-Anjra, relevant de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, la récolte de certains fruits et légumes est déjà entamée. Les habitants de cette région, qui vivent de leur métier de paysans, ont même déjà commencé à vendre leur production après sa récolte.
Rencontrés à Melloussa, dans les environs de Tanger, des fellahs affichent leur satisfaction, après les importantes pluies qui abondamment arrosé leurs champs. Ils affirment que l’actuelle campagne agricole est, de loin, meilleure que les années précédentes. De plus, le prix des fruits et légumes qu’ils vendent dans les souks situés à proximité de leurs champs, ou sur les routes, est abordable.
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Pour leur part, les kassabas (éleveurs de bétails) sont eux aussi satisfaits. Leur cheptel est bien servi par des pâturages verdoyants, qui s’étendent à perte de vue.
«Grâce à la bénédiction de Dieu, nous nous portons très bien. Les fruits et légumes sont abondants, le bétail se porte lui aussi très bien. Il ne reste plus qu’à espérer la fin du coronavirus», déclare, tout sourire, Ahmed, éleveur dans la région de Melloussa.
D’autres agriculteurs, qui ont opté pour la plantation d'oliveraies, bénéficient de l’aide de l'Etat, via le ministère de l’Agriculture. Un programme du vaste Plan Maroc Vert, qui vise à promouvoir la production d’olives et d’huile d’olive, et la reconversion des surfaces agricoles de cultures non-céréalières.
