En début d’après-midi, ce jeudi 13 mai, les rues et avenues du centre de la capitale comme des quartiers périphériques étaient désertées. Ni les cafés, ni les restaurants, ni les magasins, ni les supermarchés n'ont en effet ouvert leurs portes ce jour de l'aïd.
De même, les taxis, grands et petits, ont brillé par leur absence dans les artères de la ville. Sachant pertinemment que les clients allaient manquer à l'appel, les conducteurs ont préféré rester en famille.
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Des personnes interrogées pas Le360 près de la gare centrale ont fait le même constat en liant cette atmosphère froide à la situation sanitaire.
"Les gens ont préféré célébrer l'Aïd en famille", a déclaré un habitant de la célèbre médina. Une jeune fille a abondé dans le même sens, notant au passage que c'est le deuxième Aïd el-Fitr, depuis le début de la pandémie en mars 2020, que les Marocains célèbrent avec retenue et discrétion.
