"Quiconque est reconnu coupable d’avortement clandestin est puni d’une peine allant de six mois à deux ans de prison ferme", stipule le code pénal en vigueur. Le juge Abdenbi Rguig, près le tribunal de première instance de Rabat, a décidé de rendre son verdict ce lundi 30 septembre, en fin d’après-midi.
"L’accusation d’avortement clandestin pour laquelle Hajar est poursuivie est infondée, nous souhaitons l’acquittement", a déclaré, devant Le360, l'un des avocats de la prévenue, Abdelmoula Marouri.
Selon l'article 449 du code pénal, l'avortement clandestin est puni d’une peine de prison ferme allant de 6 mois à un an.
Hajar Raïssouni avait été arrêtée en compagnie de quatre autres personnes, le samedi 31 août dernier, dans un cabinet médical privé du quartier de l'Agdal, à Rabat.
Le tribunal de première instance avait refusé de lui accorder la liberté provisoire.