L’opération d’assainissement entreprise depuis quelques mois peine toujours à atteindre les résultats escomptés à l’extérieur de l’aéroport. Faux porteurs, transporteurs clandestins, «semsaras», etc. L’anarchie qui règne dans toutes les entrées et sorties de l’enceinte aéroportuaire.
Les chauffeurs de taxis, qui ont organisé un sit-in la semaine dernière devant l’Aéroport Mohammed V, semblent avoir épuisé leur capital patience. Ils pointent du doigt le ministère du Transport et l’Office national des aéroports (ONDA) qui, selon eux, n’auraient pas honoré leurs engagements. «Cela fait des années que nous réclamons un panneau d’affichage des prix. Notre demande est restée sans suite à ce jour», déplore un chauffeur de taxi.
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Le parking des taxis, situé à quelques encablures de l'aéroport, se trouve dans un état lamentable, dépourvu de conditions d’hygiène et de sécurité. Là encore, le projet de construction d’un centre de pointage pour les taxis, longtemps promis par l’ONDA, tarde toujours à voir le jour.
Contacté par Le360, un haut responsable de l’ONDA nous confie qu’un budget de 6 millions de dirhams a été alloué à ce projet depuis 2017. «Nous attendons de recevoir les termes de référence et le modèle architectural du projet auprès de la SDL Casa Parkings. Nous sommes disposés à lancer l’appel d’offres pour la concrétisation de ce projet», assure-t-on du côté de l’autorité aéroportuaire.