Vente illicite de carburant: Leila Benali saisit la justice

La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, répond à une question orale à la Chambre des représentants, le 9 décembre 2021. . MAP

Revue de pressePour faire face à la multiplication des points de vente illicite de carburant, la ministre de la Transition énergétique saisit la justice. Une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 25/01/2024 à 20h42

La ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, saisit la justice pour lutter contre la vente illicite de carburant à l’aide de camions-citernes munis de pompes. Certains ont d’ailleurs été saisis par les autorités.

Dans une déclaration au quotidien Al Akhbar dans son édition du 26 janvier, Leila Benali annonce que son département a déposé des plaintes auprès du Parquet général pour traduire les contrevenants devant la justice. La ministre a rappelé que la vente de carburant par le biais de stations mobiles est illégale.

D’après les sources du journal, la ministre a réagi favorablement aux doléances de la fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants de stations-service (FNPCGS). Cette dernière avait exhorté la responsable gouvernementale à intervenir pour mettre fin à cette pratique.

Dans sa correspondance adressée à la ministre, la fédération a tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences de cette pratique sur la sécurité des citoyens comme sur l’économie nationale.

Quelques jours plus tôt, au Parlement, la ministre avait imputé la prolifération de ce phénomène à la libéralisation du marché des hydrocarbures sous le gouvernement d’Abdelilah Benkirane en 2015. Face aux députés, Leila Benali a assuré que son département tentait de rectifier le tir, en préparant des réformes réglementaires et législatives adaptées.

Au sujet de la qualité des produits pétroliers, la ministre a annoncé que son département œuvrait pour le projet de construction du nouveau siège du laboratoire national d’analyse des produits pétroliers, moyennant une enveloppe budgétaire de dix milliards de dirhams.

En augmentant le nombre d’échantillons analysés chaque année, ce laboratoire, conforme aux standards internationaux, sera appelé à jouer un rôle important dans le contrôle de la conformité des produits pétroliers.

Par Khalil Rachdi
Le 25/01/2024 à 20h42