"Tcharmil", propagation du sentiment d'insécurité chez les citoyens..., les forces de l'ordre sont toujours en état d'alerte. La colère royale a secoué l'ensemble des services sécuritaires. Le journal Annass, à paraître, ce week-end, rapporte que la préfecture de police du Grand Casablanca recherche activement une jeune fille. Selon la version du quotidien, cette dernière attirait quelques jeunes du mouvement "Tcharmil", leur demandant de lui envoyer leurs photos, qu’elle republiait par la suite avec des commentaires à caractère violent.
Le journal précise que les services de police de Casablanca ont arrêté trois individus à Anfa et à Ain Chok, parmi ceux qui apparaissaient sur des photos avec des armes blanches, des montres et des billets de banque. Annass rappelle que 54 individus ont été arrêtés dernièrement à Casablanca, ainsi que trois autres à Tan Tan dans le cadre de la campagne menée contre "Tcharmil".Assabah nous informe que la "croisade" menée par le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, en collaboration avec les hauts responsables sécuritaires, a donné lieu à des décisions de mutation. Ces décisions, précise le quotidien, concerne l'ensemble des régions, que ce soit au sein de la police ou de la gendarmerie royale. D’après un responsable sécuritaire, ces ordres de mutation sont des mesures disciplinaires pour certains éléments. Pour le reste, il s’agit d’une stratégie afin de créer une certaine dynamique. D’après la même source, aujourd’hui plus que jamais, les forces de sécurité doivent faire un suivi de leurs ressources humaines, et veiller à ce que les hauts responsables ne passent pas une longue durée au même poste et dans la même région.