En réponse à une question sur «les mesures préventives prises contre la propagation du virus de la variole du singe» dans le cadre de la session hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants, le ministre a expliqué que la première phase de ce plan consistait à former les professionnels de santé à la manière de diagnostiquer et de traiter la maladie.
La deuxième, a-t-il ajouté, concerne le processus de diagnostic de la maladie dans les laboratoires, faisant savoir à cet égard que le Royaume dispose actuellement de quatre laboratoires capables de diagnostiquer la variole du singe.
Lire aussi : Variole du singe: «un peu tôt pour parler d’épidémie»
Khalid Aït Taleb a ajouté que la troisième phase de ce plan était relative à la prise en charge des cas suspects, alors que la quatrième concernait la séparation des personnes infectées de leurs contacts.
Le ministre a par ailleurs précisé que si l'infection d’une personne est confirmée, la méthode optimale au stade du traitement est l’isolement à domicile pour une période de trois semaines, et a ajouté que l’admission dans un hôpital intervenait uniquement dans les cas critiques, lorsque le patient se trouveiat atteint au niveau des poumons, du cerveau ou des yeux.
Le virus de la variole du singe ne se propage pas aussi facilement que le coronavirus et que la chaîne de transmission s’interrompt rapidement, a expliqué le ministre, qui a aussi souligné qu'il n'y avait pas de remède à cette maladie, dont le virus disparaît au bout de trois semaines d'infection. Il a néanmoins insisté sur la nécessité de faire preuve de vigilance.
Le ministère de la Santé et de la Protection sociale avait annoncé, le 2 juin dernier, le premier cas confirmé de variole du singe, et indiqué qu’il s’agissait là d’un cas en provenance d’un pays européen, détecté dans le cadre du protocole établi par le Maroc depuis le lancement de l’alerte sanitaire mondiale.
Le ministère avait assuré que l’état de santé de ce patient était stable et ne suscitait pas d’inquiétude, ajoutant qu’il se trouve sous surveillance médicale conformément aux mesures sanitaires adoptées en la matière.
