Rien ne va plus entre les professeurs de l’enseignement supérieur et le ministère de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Après une grève de 24 heures observée le 20 février, voilà que le syndicat national de l’enseignement supérieur (SNE-Sup) donne le mot d’ordre pour une grève de 2 jours, les 14 et 15 mars, rapporte Al Massae dans son édition de ce jeudi 1er mars.
Le quotidien affirme que le SNE-Sup voit ce débrayage comme une protestation contre «le mutisme suspect» du ministère de tutelle et «son indifférence face à la situation catastrophique du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique». De même, la formation syndicale reproche à la tutelle de négliger le cahier revendicatif des professeurs du supérieur, notamment concernant la hausse des salaires des enseignants chercheurs.
Al Massae ajoute que le Bureau national du SNE-Sup a exprimé son refus de voir l'Agence nationale d'évaluation et d'assurance qualité de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique se transformer en instance d’inspection des enseignants chercheurs, au lieu de jouer son rôle pour une évaluation plus globale et plus sérieuse.
Le quotidien rappelle que le Bureau national du SNE-Sup avait tenu une réunion, le 26 février, pour évaluer sa tournée et sa grève nationale du 20 février. C’est d’ailleurs à l’issue de cette réunion que le syndicat a décidé de hausser le ton. Une décision entérinée par sa commission administrative, réunie le 6 janvier.