Les éléments de la gendarmerie royale de Meknès se sont fortement mobilisés, mercredi, pour mettre la main sur un gendarme suspecté du meurtre d’une fonctionnaire. «Le corps de la victime était criblé de coups de couteau et portait, de plus, des traces de choc avec un véhicule», rapporte Assabah dans son numéro de ce vendredi 3 juin. Le responsable est ainsi suspecté de l’avoir volontairement heurtée avec sa voiture.
Tout a commencé, indiquent les sources du journal, lorsque la gendarmerie d’Ain Arma a reçu une information quant à un corps découvert au niveau de la route nationale 6, reliant Khémisset à Meknès. «Il est immédiatement et clairement apparu que le décès relevait d'un homocide volontaire», ajoute le quotidien. Sur ordre du Procureur général, le corps a été transporté à l’hôpital régional Mohammed V pour autopsie, afin de déterminer les circonstances du décès.
Dans le véhicule de la victime, les forces de l’ordre ont retrouvé un document appartenant au responsable de la gendarmerie, «un adjoint au commandement provincial de Khémisset», précise le journal. Les recherches préliminaires laissent croire à une relation sentimentale qu’il aurait entretenue avec la victime.
Ses collègues ont essayé de le joindre au téléphone durant toute la journée du mercredi, sans succès. Un mandat national a donc été émis contre cet homme qui a pris la fuite en laissant, encore vivante et baignant dans son sang, sa victime abandonnée sur la chaussée.La perquisition de son domicile a permis de conclure qu’il n'y avait plus mis les pieds depuis un certain temps. Et, bien sûr, le gendarme ne s'était plus présenté à son travail depuis quarante-huit heures. L’enquête se poursuit avec les membres de sa famille afin de le retrouver.
Agée de 40 ans, la victime était fonctionnaire à la Commune rurale de Sidi Allal Lamsadder, aux alentours de Khémisset.