Dans son édition de ce lundi 9 février, le quotidien Assabah rapporte que le village de Tidli Fatouaka a été le théâtre, samedi dernier, d’un crime barbare commis par un repris de justice qui a décapité sa victime, un homme d’une cinquantaine d’année. L’assassin a ensuite regagné son domicile en hurlant qu’il avait réussi à mettre fin à un litige qui avait trop longtemps duré entre les deux familles.
Citant des sources locales, le quotidien croit savoir que le meurtrier avait déjà été condamné à 30 ans de prison pour un autre crime qui a coûté la vie à l’oncle de la deuxième victime et pour lequel il passera 17 ans derrière les barreaux avant de bénéficier d’une grâce royale.
Les relations déjà houleuses entre les deux familles se sont envenimées à cause de problèmes de pâturage, du bois de chauffage et autres problèmes liés à la délimitation des champs.
Revenant sur le crime, le journal nous apprend que le coupable s’était servi d’une machette pour décapiter la victime avant de rejoindre le domicile familial pour annoncer son crime. Selon les mêmes sources, le prévenu s’est rendu à la gendarmerie royale, à Tidli Fatouaka, et avoué spontanément son crime en indiquant le lieu où il avait abandonné la tête de la victime. Les éléments de la gendarmerie se sont aussitôt rendus à l’endroit indiqué où ils l'ont effectivement trouvée.
Les deux parties du corps ont été par la suite transférées à la morgue, alors que l’assassin présumé attend d’être déféré, ce lundi, devant le procureur près la cour d’appel de Béni Mellal pour homicide volontaire avec mutilation du corps.